Nous sommes 10 exploitations adhérentes à la CUMA désilage, pour 12 sites de désilage. Concernant notre exploitation, la désileuse distribue sur deux sites ; l’un où se trouvent les vaches laitières toute l’année et l’autre, les animaux d’élevage l’hiver.
Personnellement, plusieurs facteurs m’ont aidé à me décider. Le matériel se faisait vieillissant et il fallait penser à le renouveler. De plus, ce système nous permet de passer plus de temps avec les animaux et de nous libérer du temps par rapport à l’astreinte du désilage (45 mn/jour et 1 h 30 le dimanche). Nous avons aussi une machine plus performante.
Notre CUMA désilage est équipée d’une automotrice qui parcourt un circuit de 29 km l’hiver. Elle assure l’alimentation de l'ensemble des élevages adhérents, qui totalisent une production de 4 500 000 l de lait. Le circuit de la machine est fait sous la forme d’une boucle pour que celle-ci passe à horaires réguliers et loge toujours au même endroit.
Nous avons embauché un salarié à temps complet. L’hiver, son temps consacré au désilage équivaut à 80 % d’un temps plein. Les 20 % restants, le salarié est mis à disposition des adhérents en complément de main-d’œuvre. Le samedi, il distribue également l’après-midi pour éviter de revenir le dimanche. Cette nouvelle habitude a été finalement bien acceptée par tous les adhérents ; il n’y a pas de problème chez les animaux. Pour compenser, la ration est distribuée à 130 % le vendredi et à 170 % le samedi. L’été, le temps de tournée est réduit car certaines exploitations désilent moins.